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Document de la rubrique 'Genève-L'actualité' datant du 15.06.99
Auteur: André Allemand

Les anciens de l’Ecolint affluent par centaines


André Allemand
15 juin 1999

Ecolint SCOLARITÉ - La quatrième réunion mondiale marque le début du 75e anniversaire.

Photo Vincent Calmel

Plus de 850. C’est le nombre d’inscrits à la quatrième réunion mondiale de l’Association des anciens de l’Ecole internationale de Genève, qui coïncide cette année avec les 75 ans de l’institution. Mais personne ne sait vraiment combien ils seront jeudi après-midi, à la cérémonie d’ouverture. Pas même leur présidente, Hélène Durand Ballivet. "Mon téléphone sonne sans arrêt. Des retardataires m’appellent du monde entier, affolés. Sans parler des nombreux résidents genevois, qui ne prennent pas forcément la peine de s’annoncer."

S’il réjouit les organisateurs, le succès du rendez-vous ne les étonne pas vraiment. "Il existe un esprit Ecolint, un lien très fort unit ceux qui y sont passés," explique Richard McMullen. Celui-ci coordonne un réseau sur Internet faisant communiquer un millier d’anciens élèves dans soixante pays. "Le souvenir du bon temps pris à Genève reste vivace. Chaque année, des fêtes sont organisées un peu partout pour l’Escalade! Mais surtout, nous avons appris ici le respect des autres nationalités, la tolérance face aux différences culturelles. Après ça, on a du mal à comprendre les conflits entre peuples."

"Le point commun entre tous nos étudiants, c’est leur mobilité extrême," enchaîne Philip Thomas, qui vient de prendre sa retraite après trente-six ans de service. Professeur, puis directeur du secteur anglophone de l’école, il a eu tout loisir de constater leur attachement à l’institution genevoise. "La plupart ont vécu plusieurs changements de pays de résidence. Ils sont de partout et de nulle part. Après la famille, l’Ecolint est l’endroit où il se sentent chez eux."

Loïs Meyhoffer approuve du chef. Dans le fichier des élèves, son dossier porte le numéro un. Fille du fondateur, elle était là le premier jour de classe, un certain 17 septembre 1924, assise parmi la petite dizaine d’élèves. "C’était une expérience inédite, ouvrant une ère nouvelle. La Société des Nations venait de naître, réunissant à Genève des familles de fonctionnaires internationaux venus du monde entier. C’était aussi l’époque des grands pédagogues. L’Ecole internationale fut parmi les premières à s’intéresser davantage au développement de l’individu qu’au bourrage de son crâne."

A juger d’après l’engouement des anciens, on le croit volontiers. De jeudi à dimanche, ils seront partout: dans les bistros, la Vieille Ville, le tram menant à la Grande Boissière, mais aussi près du Noga Hilton ou sur le campus de la Châtaigneraie (Founex). En leur honneur, des drapeaux flottent déjà sur le pont du Mont-Blanc.




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